L’énergie représente un des postes de dépense les plus importants des ménages. Le concept d’étiquette énergie est une solution de choix pour comparer des appareils et choisir les moins énergivores du marché. Ce système est adopté dans le secteur de l’automobile depuis 2006 pour réduire le bilan carbone et les émissions de gaz à effet de serre du secteur automobile.
Sommaire
Comment fonctionne l’étiquetage énergétique ?
Le système d’étiquetage énergétique permet de connaitre le taux d’émission de pollution d’un véhicule neuf. Son objectif principal est d’orienter les ménages vers les véhicules les moins polluants du marché et de limiter la circulation des véhicules qui émettent plus de CO2 dans l’atmosphère.
Cette étiquette repose sur le guide des consommations conventionnelles et des émissions de CO2 des véhicules particuliers neufs vendus partout en France. Elle se décline en plusieurs niveaux représentés par des lettres et des couleurs.
Quels sont les différents niveaux de l’étiquette énergie ?
Le système d’étiquette énergie est composé de 7 niveaux distincts représentés par des nuances de couleurs qui virent du vert au rouge et par des lettres allant de A pour le véhicule le moins polluant à G pour le plus polluant.
Voir le site officiel du gouvernement
- Niveau A : correspond aux voitures qui émettent une quantité de CO2 inférieure ou égale à 100 g/km
- Niveau B : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 comprise entre 101 et 120 g/km
- Niveau C : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 comprise entre 121 et 140 g/km
- Niveau D : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 comprise entre 141 et 160 g/km
- Niveau E : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 comprise entre 161 et 200 g/km
- Niveau F : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 comprise entre 201 et 250 g/km
- Niveau G : correspond aux véhicules qui émettent une quantité de CO2 supérieure ou égale à 250 g/km
Qu’est-ce que la pastille Crit’air ?
La pastille Crit’air, aussi appelée étiquette Crit’air ou certificat qualité de l’air est associée à l’étiquetage énergétique depuis le 1er juillet 2016. Ce système s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la pollution dans le secteur de l’automobile. Il dépend du type de véhicule, du type de motorisation, de la date de la première immatriculation et de la norme Euro.
La pastille se présente sous la forme d’une vignette autocollante à apposer sur le pare-brise à l’intérieur de l’habitacle pour circuler dans une Zone à Faibles Émissions mobilité (ZFE-m).
- La vignette verte : elle concerne les véhicules propres, notamment les voitures 100% électrique et hydrogène
- La vignette violette : pour les Crit’air 1, les voitures particulières qui appartiennent aux normes Euro 5 et 6. Elle correspond aux véhicules essence et autres produits à partir de 2011
- La vignette jaune : pour les Crit’air 2, les voitures essence de la norme Euro 4 produites entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus, ainsi que les diesels Euro 5 et 6 produits à partir du 1er janvier 2011. Elle concerne 23% des voitures particulières du parc automobile français
- La vignette orange : pour les Crit’air 3, c’est-à-dire les voitures essence Euro 2 et 3 produites entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2005 inclus, ainsi que les diesel Euro 4 produits entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2010 inclus. C’est 43% des voitures particulières.
- La vignette marron : pour les Crit’air 4, c’est-à-dire les voitures diesel produites entre 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2005 inclus. Elle correspond à la norme Euro 3 et représente 14% des voitures particulières du parc français
- La vignette noire : pour les Crit’air 5, c’est-à-dire les diesels produits entre le 1er janvier 1997 et le 31 décembre 2000 inclus. Elle correspond à la norme Euro 2 et représente 6% des véhicules particuliers.